Dimanche 18 juillet 2010 – Boukhara et son ensemble Kalon

Petit déj' commun avec tout le monde, puis nos chemins se séparent … Nous voilà partis pour une viste, guide sous le bras.

On tente en vain de monter au Minaret Kalon. Pas de chance : en rénovation nous dit-on à l'entrée.

Le soir, on ressort « à la fraîche » pour poursuivre notre visite. Et en zigzagant dans les ruelles, on est invité à boire le thé chez des ouzbek. Moment très sympathique : partage de thé et de biscuits, de musique, notre ami a vécu 6 ans en Allemagne pour jouer de la musique dans l'armée. Il nous présente également à d'autres de ses amis. Ce fut un moment de bonheur partagé avec un musicien, un prof de math, un artiste et 2 touristes français !

Le soir en repartant pour notre hôtel, on se rend compte que Boukhara est dans le noir : plus d'électricité (et donc pas de clim !! Ca va l'hôtel gardait bien la fraicheur). Les gens mangent dans le noir. Tout d'un coup tout le monde crie : elle est revenue … la lumière !

On se sépare au petit matin

Visite de la mosquée Kalon. Il n'y a pas un chat!

Nos nouveaux amis Ouzbek qui essaient en vain de nous convertir au Bahaisme


Lundi 19 juillet 2010 – re-Boukhara

Petit déj' sympa à l'hôtel : on prend des forces. Le matin on continue nos visites, mais en partant on réserve pour l'après-midi un hammam. On est obligé de tout réserver car je suis une femme et qu'on ne peut pas mélanger les hommes et les femmes.
On se dirige vers la forteresse de Boukhara, on traverse un marché de tapis et de vendeurs de bijoux en or : pratiquement que des femmes ! L'heure tourne : on n'aura pas le temps de visister la forteresse et être à l'heure pour le hammam. Finalement, on boit un petit truc frais et on rentre à l'hôtel.
16h00 : on a le hammam pour nous tous seuls, et les 2 masseurs. Ils nous font transpirer et nous font craquer tous les os. On finit par une boue à base de gingembre, ça brûle la peau !!

L'entrée de la forteresse

Mardi 20 juillet 2010 - fin de Boukhara

Comme prévu la veille, on visite la forteresse de l'Ark. Assez décevant au final, elle est tellement grande et on voit si peu de choses ! On poursuit par la prison de Boukhara : un endroit sordide. On jette un oeil dans les cellules et sur les menottes et quelques instruments de torture.
Il a fait très chaud cette journée, on marche à travers les rues pour se rendre au mausolée Ismael Samani. Mais entre temps, on se perd pour finalement arriver à un marché aux épices : des couleurs partout et des gens qui grouillent dans tous les sens. Ils veulent tous qu'on achète toutes leurs graines et épices. On goûte la specialité du pays : les noyaux d'abricots grillés, après avoir enlevé la coquille on mange la petite amande à l'intérieur. Les Ouzbèks sont assez curieux, un vendeur nous demande si on a des enfants. On lui répond par la négative, il nous dit qu'il en a déjà 6 ! Et on comprend qu'on a tout intérêt à se dépêcher !

Le marché aux épices

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