Cédric, hier soir, était déjà bien peu en forme, mais ce matin, et pour une fois, c'est lui qui n'avance pas. De mon côté, ça ne me dérange pas, j'aime bien avancer tranquillement.


On longe pendant ces deux jours la frontiere Afghane séparée par une rivière. Il paraît que la frontière est poreuse et que la majeure partie de la drogue Afghane passe par le Tadkijistan et bien ça ne m'étonne pas ! Il suffit de traverser la rivière avec un petit canot pneumatique et hop ! On se retrouve au Tadjikistan ! Et c'est pas les quelques patrouilles de 3-4 soldats à pied qui peuvent y changer grand chose. Je sais pas si j'ai un conseil à donner aux américains, mais il faut arreter de chercher Oussama en Afghanistan :-)


Petit village Afghan à ... 100m !

Le midi on fait une petite pause dans un village à l'abri. Et oui! Il pleut ! On n'avait pas vu de pluie depuis la Turquie !

On a beau se planquer pour manger tranquillement un Tadjik vient nous voir et veut а tout pris nous aider. Il croit vraiment qu'on a besoin d'aide et part chercher dans tout le village une personne qui parle anglais pour comprendre quel est notre probleme. "Vous avez faim ? Vous avez soif ? Vous voulez rester dormir ?" A force je lui dis que Cédric est malade. C'est juste le problème du moment.

Notre sauveur tout content part à 50 m nous chercher du plantain majeur (info de Cédric) et lui demande de le manger. Pour prouver l'efficacite de la plante il nous montre une cicatrice et nous fait comprendre que la plaintin l'a aidé. Soit. Cédric s'exécute pendant que je me marre à le regarder.




En soirée on s'arrête pour acheter à manger et tous les gamins du village courent chercher leur vélo. Je suis d'humeur joueuse. Au moment de repartir j'organise une course. Au top départ tout le monde s'élance à notre poursuite.


Le gagnant est le petit à droite aux couleurs de ... Tiens ! De la France !


Le lendemain au reveil je joue avec un futur petit cycliste.




Il nous reste 60 km à faire, que Cédric termine péniblement. Il est complètement cuit.

A Khorog notre ange gardien nous aide. La première personne à qui je demande ou on pourrait trouver un médecin fiable nous repond qu'elle est l'unique médecin étranger de la ville. C'est une anglaise qui travaille pour une ONG. Elle pose toutes les questions nécessaires à Cédric puis conclu "Ok! Maintenant allons à la pharmacie!" Cédric а son traitement qu'il va devoir suivre pendant 7 jours.

Au camping on décide de rester un jour à Khorog et de raccourcir la route de 150 km en prenant un itinéraire un peu plus au nord que celui prévu. J'ai besoin de souffler et Cédric ne se sent pas capable de repartir le lendemain.

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