La route de Dogubayazit à la frontiere Iranienne est assez fatigante nerveusement. Plusieurs fois de jeunes bergers se mettent en travers de la route pour nous demander de l'argent. On se croirait dans un Western de Sergio Leone. A chaque fois le scenario est le même: 3 silhouettes au loin, deux de chaque côté et un au milieu, des bâtons à la main. Ce sont à chaque fois des gamins. Je pense que le phénomène est dû à des touristes qui ont cru bêtement bien faire en donnant leur petite monnaie Turque avant de rentrer en Iran.
Le passage de la frontiere se passe bien. La police prend nos empreintes digitales et nous laisse continuer notre route.
Le soir nous rencontrons un berger, son fiston, ses moutons et ses chiens. Nous restons ensemble un bon moment à ne pas se comprendre mais à échanger. Difficile à expliquer mais quelque chose passe entre nous.
Notre ami le berger, son fils et Cédric
Au moment de partir le berger nous embrasse trois fois puis demande à son fils de nous baiser les mains. Quand il se penche nous lui embrassons le crâne. C'est bon. Le rituel a été respecté. Notre ami nous laisse là, à notre tente, pendant qu'il repart doucement avec ses moutons. Un peu plus tard nous le voyons réapparaître. Il a cueilli du romarin qu'il nous offre.
Un doux premier moment en Iran.
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