Je suis arrivée samedi 17 juillet à l'aéroport de Tashkent avec les amis de Cédric à 4h00 du mat' heure locale, mais en réalité 1h00 du mat' pour nous. Nous avons fait une nuit très courte : environ 1 heure de sommeil dans l'avion entre Istanbul et Tashkent. Ca fait court pour la suite de la journée !
Après un n-ième contrôle d'identité, et pendant que Christophe et Cédric nous rejoingnaient doucement, on … ils ont monté leurs vélos, devant les taxis assoifés de clients. Un des taxis a vite compris qu'il n'y avait que 2 vélos pour 3 touristes !!! Comment se débarrasser de lui ????
Enfin Christophe et Cédric arrivent : rapides retrouvailles, toujours avec « nos » taximen ouzbeks, qui ne comprennent pas un traître mot de ce qu'on leur dit. Enfin, j'accepte une course en taxi pour aller à la gare, lieu où Christophe laissera son vélo pour les 3 semaines à venir.
Il faut savoir qu'en Ouzbékistan, toute voiture est potentiellement un taxi, nul besoin de licence. Les gens dans la rue tendent le bras et aussitôt une voiture s'arrête !
Nous voilà à la gare de Taskent. On négocie avec la consigne pour se débarrasser de nos affaires pour la journée pour attendre sereinement un train de nuit qui nous amènera à Boukhara. La chaude journée passe … entre balades dans les rues, sieste dans un parc et parfois, je dois l'avouer dans un centre commercial pour se refroidir un peu !
Le soir-même, nous nous faufillons parmi les nombreux passagers pour gagner notre wagon. Nous partons pour Boukhara : re-démontage des vélos pour ceux qui en ont, dépôt de nos sacs dans le compartiment pour ceux qui voyagent plus légers ! Et là, je ne vous dis pas (en fait, je vais bien vous le dire !!) Une chaleur dans ce compartiment! Il n'y avait pas d'air dans ce wagon. On a fini par s'endormir, car la nuit précédente avait été courte.
On arrive au petit matin à Boukhara avec un taxi « privé », la ville était vide de tous ses touristes. On pose nos affaires à l'hôtel, où j'apprécie enfin une douche ! On retrouve Cédric et ses amis venus de la gare en vélo, et on part se balader dans les rues de Boukhara : mosquées, minarets, madrassa (école coranique), à ne savoir où donner de la tête !
A midi, on s'essaie au plat national : le plov, mélange de riz et carottes cuites, avec un petit peu de viande et des raisins, et des épices, quand même !!
L'après-midi : sieste, obligée vue la chaleur, et le manque de sommeil. Le soir, on ressort dans la ville, et là, notre vraie vie de touristes commence !
Promenade à Boukhara
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